Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

mercredi 28 novembre 2012

" Le temps est élastique. Avec un peu d'adresse on peut avoir l'air d'être toujours dans un endroit et être toujours dans un autre." Jean Cocteau.






mardi 20 novembre 2012

Un monde à part !












Quand arrive novembre, je repense souvent à New York....

À la sortie de JFK airport, je me revois à la recherce d'un yellow cab, quand un homme en costume sombre s'approche de nous et nous propose de nous conduire. En fait ce n'est pas du jaune que je vois, mais  une grande limousine noire.
Je commence, à peine à penser en anglais et dire mes premiers mots, qu'il faut déjà discuter dollars !!!
Bon ça va, le tarif est raisonnable, le double d'un taxi quand même.
Bien installés sur la banquette arrière, très confortable, nous avons hâte d'apercevoir " the Big Apple ", nous sommes dans les embouteillages de la banlieue proche de l'aéroport.
Je pensais que nous arriverions par Brooklyn Bridge et je me faisais déjà mon petit cinéma !
Enfin j'aperçois des lumières et nous traversons par le  Williamsburg Bridge et pénétrons dans le Lower East Side.  Déjà la magie opère !
Le nez collé aux vitres je m'en mets plein les mirettes, tout en surveillant par où l'on passe, les noms défilent et j'arrive déjà à me repérer puisque je suis restée des journées entières à chercher tous les coins que je voulais découvrir.
Le chauffeur se mélange un peu les pédales, il y a tellement de sens unique, nous faisons deux fois le tour du bloc de buildings pour atteindre enfin The Greenwich Hotel !
Nous sommes aux Anges, nous allons  prendre notre dose de liberté, d'inspiration, de rêve §

samedi 17 novembre 2012

Les chats des Baux...


... tiens ! pourtant je ne suis pas à Venise


Olala la frimousse, c'est ses miaulements qui m'ont attirée ...
















Décidément trop de monde, même en cette saison, un dernier coup d'oeil au panorama depuis  les hauteurs, dans le val d'Enfer puis sur la vallée vers Maussane.
Je suis au pied des ruines et le soleil commence à décliner et laisse filtrer un rayon par une ouverture...

vendredi 16 novembre 2012

Les Baux de Provence


La porte d'Eyguières ou Porte de l'eau qui fut jusqu'en 1866, la seule entrée de la ville.
Le visiteur peut emprunter le chemin empierré de la Calade pour monter vers le haut...





quelques rayons de soleil attirent le regard sur cette vieille porte usée par le temps...



Vue depuis la Place St Vincent sur le Vallon de la Fontaine et le Val d'Enfer...






Place St Vincent où se trouve l'église (12e siècle)
qui est flanquée sur le côté d'un gracieux campanile, la "lanterne des Morts"

Chapelle des Pénitents Blancs ( 17e siècle)
restaurée en 1936.
Les murs intérieurs sont décorés par Yves Brayer de scènes
pastorales provençales.




Un nom de légende
Au Xème siècle, quand l'ordre chrétien s'impose dans tout l'Occident, Manassès, archevêque d'Arles, prélat intransigeant et autoritaire, s'entoure pour asseoir sa puissance de quelques hommes habiles et dévoués. Parmi eux, Isnard, à  qui il fait don de la vallée des Baux de Provence en remerciement de sa loyauté. Un château est ainsi bâti sur le rocher escarpé. Peu à  peu ses ambitieux seigneurs accumulent les terres et les honneurs. Redoutables, ils n'obéissent qu'à  une seule règle, la démesure, confortés par leur patronage qui entoure leur nom de légende.
En effet, les princes de Baux de Provence se réclament de la descendance du roi mage, Balthazar. Reconnaissants envers l'étoile qui les avait guidés, ces mages ont fait de l'étoile une sainte : Sainte Estelle. Ainsi, cette étoile figure sur les armes des seigneurs des Baux de Provence qui prirent alors pour devise "Al Azar, Balthazar" (Au hasard, Balthazar). "La première par son antique nom, comme sa splendeur - Des familles provençales - Race d'aiglons, jamais vassale - Qui, de la pointe de ses ailes - Effleura la crête de toutes les hauteurs". Ainsi est évoquée la légendaire famille des Baux de Provence au début du Calendal de l'écrivain Frédéric Mistral.
(source avignon-et-provence.com)