Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

mardi 8 juillet 2014

Imago de la cigale

Une séance de magie...

transformation de la cigale ou imago = mue finale
sortie vers la lumière






la cigale sort par le dos de l'exuvie

passage de l'enfant à l'adulte
Image et go !

Magie !







l'exuvie = la dépouille 










Aujourd'hui, pour la première fois depuis que j'habite en Provence, j'ai assisté à la "naissance" d'une cigale,
sur le vieux cyprès de la maison.
J'avais déjà observé des nymphes, mais les carapaces étaient toujours vides.
Je les entends chanter tout l'été, lorsqu'il y a du Mistral, je les vois de près, je les ramasse et essaie de les voir s'envoler à nouveau avant qu'elles passent sous les petites quenottes de mes chats qui les attrapent au vol lorsqu'elles atterrissent dans le salon !
Lorsque j'ai commencé ma série de photos, la cigale avait déjà dégagé ses 6 pattes.
Le temps de prendre mon déjeuner, je suis retournée me poster devant le tronc, elle est apparue, toute belle d'un vert pâle, fragile, accrochée à l'exuvie.
Puis elle a commencé son ascension, j'en ai profité pour faire quelques images avec ce que j'avais sous la main. Elle a atteint le vieux soleil en terre cuite accroché sur le cyprès. Micio me surveillait !
Je suis revenue pour voir, elle avait disparu, j'ai pensé sur le moment qu'elle avait pris son envol.
Lilou est venue à son tour et j'ai vu qu'elle humait le sol sous l'arbre. Je me suis penchée et j'ai vu ma "cigale"
dans la terre.
Vulnérable, ses ailes encore molles, elle avait lâché prise ! Elle s'est accrochée à mes doigts et s'est envolée.
Mauvaise direction, je l'ai suivie du regard et j'ai pu la reprendre dans le creux de mes mains.
Je l'ai posée sur le tronc du cyprès où elle était née deux ou trois heures plus tôt.
Sur la dernière photo, elle a changé de couleur, on ne voit presque plus ses ailes, son corps se durcit.
Je la suis du regard pendant un bon moment, un mètre, puis 2, 3, 4... et je la perds de vue...
Je ne sais pas si elle chantera tout l'été, comme vous le savez le chant est réservé au mâle.

vendredi 4 juillet 2014

Dans la campagne du Puy, Apt












À cinq minutes d'Apt, dans la campagne pour découvrir les champs de lavande, nous avons fait une belle découverte sur le Domaine de Font Alba, cette fontaine du XVIIIe siècle, un peu abandonnée et malheureusement envahie par les guêpes !!!

Aujourd'hui mon petit compagnon à quatre pattes a 8 ans, joyeux anniversaire mon Micio

vendredi 20 juin 2014

Auribeau

 Un dernier petit coup d'oeil sur Saignon et direction Auribeau ...

Place de l'église


Un drôle de puits




Auribeau  est situé au pied du Mourre Negre, point culminant du Luberon (1 125 m), le village s'est développé là au XVIe siècle, après un abandon de près de deux siècles.
Il faisait tellement chaud que je n'ai pas eu le courage de poursuivre la balade vers le village médiéval
et l'église sentinelle. 
J'ai remarqué un petit lavoir et une fontaine, juste à côté sur une placette toute pavée. Je n'ai pas pris de photos car il y avait deux cyclistes qui s'étaient installés à l'ombre et occupaient l'espace (eux et leurs vélos).
Quelques belles demeures, une promenade à refaire en automne avec une lumière plus douce et aux couleurs plus harmonieuses... j'ai rencontré des petits chats qui s'amusaient dans les petites ruelles et celui-ci m'a suivie un peu.

mercredi 18 juin 2014

Saignon au fil des ruelles

















Lors de ma balade en novembre, je n'avais pu rester qu'une heure ou deux car il faisait un froid glacial,
un mistral d'enfer et j étais restée un peu sur ma faim lors de la découverte de ce petit village.
Je voulais le revoir sous d'autres couleurs et découvrir les ruelles où je n'avais pu poursuive ma promenade justement à cause du vent qui était transperçant.
En fait le village est petit et j'en avais fait presque le tour.
Un petit copain m'a suivie, il va plaire à Mireille, je n'arrivais pas à faire une image de lui, j'ai volé celle-ci de loin, avant que l'on se quitte.