Laissons le vent tourner les pages...

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L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France
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lundi 13 avril 2015

Eygalières, l'ancien poste d'essence







Suite à ce petit commentaire reçu aujourd'hui, sur un billet concernant un des lavoirs d'Eygalières,
que j'avais fait il y a plus de 2 ans, je voulais montrer que le poste d'essence en haut du village existait toujours, ainsi qu'un deuxième qui se trouve en contrebas de l'église.
Voici le petit mot :
Celui de Calafiguière n'était pas rond ! cet article (découvert au hasard de pérégrination sur le web) est un peu ma madeleine de Proust, qui me renvoi il y a... houlààààà ! et resurgissent en vrac, l'âne de Martin, le canal, la gouillé désertique (plus certain de l'orthographe), la petite voisine Maryse, la boulangerie (au fond de la cour) la pompe d'essence en haut de la rue principale, les chevaux de Henri Roques (si ma mémoire est bonne), et ma source cachée dans la vallongue.... 



Henri Roques, l'homme à cheval à Eygalières, tel que je l'ai connu autrefois, sur le cheval blanc.
Je dois avoir de très vieilles photos où l'ambiance faisait très ranch, avec vieilles carrioles.
Aujourd'hui rien ne ressemble à cela bien sûr !
Quant à un autre lavoir, je passe à côté de celui-ci qui est plus facile à trouver que celui de Saint Sixte. Son nom est Sounègues "eaux saines" et il est au bord de la route en quittant le village ou en y entrant selon la route que l'on prend. Le lavoir Calafiguière (figuiers) est caché, je ne suis pas arrivée à le découvrir !
(les deux photos ont été trouvées sur le web)



Ensuite que dire de plus, la boulangerie au fond de la cour n'existe plus, la nouvelle est installée sur le cours entre le bar et la pharmacie ! Le canal est toujours à sa place, on le traverse et retraverse par tous les petits chemins tout autour du village. Après ma madeleine de Proust que je peux offrir va s'arrêter là, puisque j'e n'ai pas eu la chance de connaître l'âne de Martin, ni la voisine Maryse et encore moins la source cachée de la Vallongue...

lundi 2 mars 2015

♥ ♥ ♥
















Ce dernier jour de février a des allures de printemps, c'est sympa, un beau ciel d'azur et il est presque
l'heure de goûter !!! Les chats du vieux village nous surveillent, le romarin est en fleurs et embaume.
Hier le 1er mars, Tosca n'avait pas oublié ...

dimanche 8 juin 2014

Saint-Saturnin lès Apt : moulins

Le rescapé

lors de la montée ...
vue sur la vallée






vue sur la vallée






Le moulin à vent, datant du XVIe siècle et seul rescapé des quatre à l'origine, domine le village.
La toiture est particulièrement bien adaptée au souffle du Mistral.
La vue est aussi belle de ce côté du vallon, lors de la montée vers les vestiges, j'avais aperçu le(s) moulin(s),
voir la photo 3.
Sur place, en fait il y en a qu'un seul, le deuxième sert de tour à une petite maison et c'est très moche, quant au troisième ce n'est plus qu'un pan de mur où j'ai cueilli ces très belles immortelles et quelques branches de buis... et d'où le paysage est sublime sur le village, le château,  la chapelle et les ruines.
j'ai trouvé ce lien sur les moulins pour se rendre compte un peu :
http://lezart.free.fr/Images/Gal_provence/st_saturnin_lez_apt/moulin_de_st_saturnin_lez_apt.htm


mercredi 4 juin 2014

Saint-Saturnin lès Apt : les vestiges



l'Eglise Saint-Etienne

barrage (1902) on aperçoit l'ancien immergé (1836)


le château et la chapelle castrale














Un peu d'histoire et quelques recherches pour une découverte de ce village qui se mérite !

Les habitants qui occupèrent le sol bien avant l'ère chrétienne sont appelés Ligures par les auteurs grecs et sont considérés comme le peuple indigène de la Provence et du Comtat.
La position de St Saturnin sur la voie Domitia (entre Narbonnaise et Piémont ) lui confère des richesses culturelles et historiques exceptionnels.
Les ruines du château médiéval semblent veiller sur ce village adossé au rocher qui le protège du mistral.
Le terroir de Saint-Saturnin a joué un rôle historique depuis l'antiquité : l'oppidum de Péréal (3 km au sud) est l'agglomération pré romaine la plus importante du pays d'Apt et fut occupée du IIIe siècle av. J-C. au milieu du Ier siècle av.J-C. Au Moyen-Âge, son château médiéval, fief de la famille d'Agoult, est mentionné dès 1005.
L'église Saint-Etienne a remplacé (vers 1860) la vieille église romane et sa crypte, probablement carolingienne. Elle porte à son fronton , depuis la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la devise "Liberté, Egalité, Fraternité". Un carillon de dix cloches permet de varier les thèmes musicaux.
Le village primitif, bâti sur le plateau abrupt, donne sur le bourg actuel, on y accède par un chemin empierré.
De là on surplombe le barrage construit au XVIIIe siècle pour l'alimentation en eau du village.
Les vestiges de trois enceintes successives qui protègent ce castrum médiéval sont encore visibles : il s'agit du portail Ayguier, deux deux tours et de deux portes.
La Chapelle Castrale Saint-Saturnin, élevée à l'emplacement d'un édifice antique. L'inscription de consécration serait du milieu du XIe siècle et fait de cette église l'une des plus ancienne de la contrée.
En 1850, cette chapelle fut le lieu d'un miracle, dont le premier témoin s'appelait Rosette Tamisier. 
Le tableau de cette chapelle représentant la descente de croix, se mit à saigner. Le phénomène se reproduisit plusieurs fois, constaté par d'autres personnes. La jeune femme fut accusée de fraude et condamnée à six mois de prison. Cette chronique qui fit grand bruit juste avant les apparitions de Lourdes, souleva les passions mystiques dans tout le pays.
(sources Guides Gallimard Vaucluse et sites sur St Saturnin lès Apt)