au jardin on habille les arbres pour le fun,
pendant que les libellules se dorent au soleil ...
pendant que les libellules se dorent au soleil ...
Il est 17 heures, à l'ombre des platanes qui bordent la place Laugier de Monblan à Maussane-les-Alpilles, aux mille fontaines, dit-on. Il est temps de siroter un "Pacalo" près de la fontaine des quatre saisons (second empire), sous le clocher de l'église Sainte Croix (18e)
Au fil des rues ...
Demeures Abandonnées au charme passé
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Un petit tour en Avignon ...
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Oppède-le-Vieux
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quelques jolies fusettes de fils à l'ancienne, achetées à brocante de l'Isle sur la Sorgue
En hauteur, Mlle Lilou surveille l'horizon
Une petite histoire drôle :
Comment on descend de bicyclette à Maussane
Tous les dimanches, enfourchant sa bicyclette, il traversait les Alpilles pour aller rendre visite à son ami le poète Frédéric Mistral à Maillane. A cette époque, les cyclistes maintenaient attachés les bas de leurs pantalons avec des pinces à linge pour éviter qu’ils ne se prennent dans la chaîne du vélo… Et voilà notre Paul Blanchet déboulant sur la place du village à l’heure où les ouailles sortent de la messe et où les autres boivent l’apéro aux terrasses des cafés. Manque de chance, ayant perdu une pince, son pantalon se prend dans les rayons de son vélo et il fait un vol plané spectaculaire (ici, on appelle ça « prendre un barjas » !). Bien entendu, un grand éclat de rire général salue sa chute ! Notre homme, vexé et néanmoins digne, se relève et regardant tour à tour les moqueurs, s’exclame à la cantonade : « bande de couillonnas, qu’est-ce que vous croyez ? On descend tous de bicyclette comme ça à Maussane ! ».
Paul-Marie-Joseph Blanchet (St Rémy 1865-1947) dit Le Sauvage, personnage extravagant, un peu loufoque, qui alimentait la chronique à Maussane et qui avait de la répartie, comme vous pouvez le lire dans cette petite anecdote
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www.maussane.com (illustres Maussanais)