Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

dimanche 28 avril 2013

Lacoste : promenade buissonnière, curieuse et insolite



















Au fil des rues calandées du village, loin des chemins passagers et quand le regard devient subitement plus paresseux et accrocheur, découvertes d'instants charmants, insolites, surprenants ... le plaisir de partager !


jeudi 25 avril 2013

Lacoste : découverte du village


























On descend ? Déjà plus facile, mais cela n'empêche pas de profiter encore et encore...
Le sentier qui se présente est vraiment trop abrupt, nous allons continuer un peu avant d'aller déjeuner, repasser sous le beffroi et prendre la rue de la Frescado. Nous descendons jusqu'au Portail des Chèvres qui ouvre au sud et constitue l'entrée haute du village. Cet accès intègre encore des parties anciennes mais a été recomposé au XVIe siècle comme l'indique la tour ronde munie de bouches à feu (source www.lacoste-84.com).
La vue plongeante sur l'ancien temple protestant est de toute beauté. Le temple fut détruit sur ordre de
Louis XIV en juillet 1665 et  est aujourd'hui le foyer rural, reconstruit en 1820.
Nous irons faire un tour plus tard en repartant.
Reprenons la rue de la Frescado, une jolie maison aux volets bleus, sa terrasse couverte et sa petite cour où sont exposées deux sculptures.
Deux chiens nous doublent et déboulent dans la rue Saint Trophime, en direction du Portail de la Garde, je me retourne une nouvelle fois pour regarder l'ancienne Boulangerie.
La lumière change, le soleil se dérobe un peu, j'en profite pour refaire quelques images des portes et volets vus à la montée. Une belle nature-morte rouillée faite avec quelques outils anciens attire mon regard.
La fontaine et là stop on va manger !
à suivre

mardi 23 avril 2013

Lacoste : paysages majestueux



















Lacoste constitue un cas unique en son genre. D'autant qu'un grand créateur, Pierre Cardin, est arrivée dans le village en 2001. Il est devenu propriétaire du château du Marquis de Sade, d'une boulangerie, d'un  primeur, d'une épicerie et d'un marchand de journaux. L'homme d'affaires a acquis au total une quarantaine de bâtiments. Le village était à l'époque entièrement mort, abandonné, seulement habité par des personnes âgées. Le couturier et l'université américaine possèdent plus de 50% de ce village de 450 âmes (sources Insee).
Aujourd'hui, grâce au soutien de ses deux bienfaiteurs, cet ancien site stratégique de l'Antiquité, surplombant ce que furent les principales voies romaines, a retrouvé sa superbe. Lacoste est devenu une scène culturelle de premier ordre au service de la création, dont la toile de fond sert d'inspiration aux étudiants américains et à la folie des grandeurs d'un des plus riches créateurs français.
(sources le journal français des Etats Unis France-Amérique)

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Ce qu'il y a d'agréable lorsque l'on fait des photos, c'est que l'on prend le temps et la grimpée semble plus douce.  L'arrivée sur l'esplanade du château est une récompense car le paysage est grandiose. Découverte des trois statues qui se trouvent là : l'Arbre de Vie du sculpteur italien Ettore Greco, le Marquis de Sade en cage de Alexandre Bourganov ainsi que l'immense Welcome...

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Le village est surplombé par le château dont l'occupation remonte à l'époque gallo-romaine (indices archéologiques existants).
Resté aux Simiane jusqu'au XVIIIe siècle, le château est légué en 1716 par Isabelle Simiane à son cousin Gaspard François de Sade, Seigneur de Saumane et de Mazan, également grand-père du divin Marquis, Louis Alphonse Donatien. En 1766, Sade entreprend la restauration et l'embellissement de l'édifice mais ne fait que de brèves visites à Lacoste. Pillé à la Révolution, ce dernier est vendu au Marquis de Rovère. En 1816, sa veuve vend le château en ruine... sans portes, fenêtres, ni fers et partiellement couvert de toiture, à Pierre Grégoire, agriculteur et celui-ci à un maçon de Lacoste, Cyprien Jean. Le Château est alors démoli et ses matériaux sont réutilisés dans certaines maison du village.
En 1952 jusqu'à sa mort, André Bouer, professeur des collèges, en devient propriétaire et consacre sa vie à sa restauration.
En 2001, Pierre Cardin achète le Château et entreprend un grand travail de consolidation et de sécurisation du site. Depuis, la cour du Château et ses carrières attenantes accueillent, chaque année, un festival de musique et de théâtre. En période estivale, vous pouvez désormais visiter les appartements du Marquis de Sade et découvrir des meubles de la collection privée de Pierre Cardin, des oeuvres d'art contemporain sélectionnés par le couturier et admirer de superbes vues depuis les terrasses du Château sur la vallée du Calavon.
(sources www.lacoste-84.com)