Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

samedi 13 avril 2013

Escapade dans le Lubéron












Le point de départ de ma balade se faisait au Pont Julien* où j'ai fait une petite halte matinale.

* Cet ouvrage en grand appareil du Haut-Empire romain enjambe le Calavon à l'intersection de la voie domitienne et d'une voie secondaire reliant Aix à Lourmarin. Edifié entre 24 av.J-C. et 14
apr.J-C., sous le règne d'Auguste, le pont Julien tire son nom de la cité d'Apta Julia (Apt). 
Avec ses trois arches et ses piles ajourées pour donner moins de prise à l'eau en cas de crue, c'est le plus beau des ponts antiques conservés en Provence.
(source Guide Gallimard-Vaucluse)

4 commentaires:

  1. un petit peu de Rome sous le soleil de Provence c'est bien joli et pour une fois le soleil a daigné prendre la route du nord !!

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  2. Qu'est-ce que j'ai pu lui tourner autour à celui-là.
    Le printemps en Luberon est toujours magnifique.
    Je vous embrasse tous les deux. Belle journée au soleil.

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  3. La Provence, le Lubéron...Les mots déjà font rêver.
    Quand on voit ces belles photos, on se dit que ce n'est pas usurpé...Ce pont est effectivement magnifique.
    Bonne semaine Dany.
    Bisous

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  4. L'AME du LUBERON




    Mélange de rudesse et de douceur latine,
    Tu maquilles ton ciel de Gordes à Cucurron
    Où pleure la fontaine ornée au mascaron
    Fleurant le lavandin que l'abeille butine.

    Oublieux des rochers ocrés de Roussillon
    Tu reviens à Lacoste où la pierre – ô Justine !*
    Est rougissante encor de braise libertine
    Qu'attise le couchant d'un rien de vermillon.

    Tu sinues sur la combe, au coeur de Lourmarin ;
    Près de Bosco, la tombe amie du romarin
    Où l'Etranger* repose en terre de Provence.

    - Luberon ! au zénith, tu trembles ta chaleur !
    De ton décor, Cézanne a posé la couleur,
    Un peu comme un défi, un serment de jouvence !

    Source internet Je poème

    Je t'embrasse

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