Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

mercredi 29 mai 2013

❤ Titus ❤ P'tit Clown ❤ Les Chats du Maquis ❤







Un homme se promenait sur une plage déserte, au coucher du soleil.
Peu à peu, il commença à distinguer la silhouette d'un autre homme dans le lointain.
Quand il fut plus près, il remarqua que l'homme ne cessait de se pencher pour ramasser quelque chose qu'il jetait aussitôt à l'eau.
Maintes et maintes fois, inlassablement, il lançait des choses à tour de bras dans l'océan.
En s'approchant encore davantage, notre ami remarqua que l'homme ramassait les étoiles de mer que la marée avait rejetées sur la plage et, une par une, les relançait dans l'eau.
Il aborda l'homme et lui dit : " je me demandais ce que vous étiez en train de faire."
" Je rejette les étoiles de mer dans l'océan. C'est la marée basse ; toutes ces étoiles de mer ont échoué sur la plage.
Si je ne les rejette pas à la mer, elles vont mourir par manque d'oxygène."
" Je comprends, mais il doit y avoir des milliers d'étoiles de mer sur cette plage. Vous ne pourrez pas toutes les sauver !
Et puis, le même phénomène se produit à l'instant même sur des centaines de plages ! Vous ne voyez pas que vous ne pouvez rien y changer ?"
L'homme sourit, se pencha et ramassa une autre étoile de mer.
En la rejetant à la mer, il répondit : " ça change tout pour celle là !"
(texte de Jack Canfield & Mark V.Hausen)

C'est grâce à ce bien joli conte que je suis devenue la deuxième marraine (avec Rose), de Titus, Empereur du Maquis.
Si je devais en choisir un, cela devait être lui et je me suis dit la même phrase que l'homme sur la plage !
Bien entendu je suis toujours la marraine de P'tit Clown, mon petit maquisard favori, toujours indépendant, mais grand demandeur de tendresse.

Voici l'histoire de Titus :
http://leschatsdumaquis.over-blog.com/article-17231605.html
C'est un vieux lion solitaire qui apprécie cependant grandement les cajoleries mais en dehors de la maison. Il a des yeux d'une couleur bleue azur absolument renversant.

et si vous êtes intéressés par l'association qui se trouve en Corse, ma chère Kallisté, voici le lien :

http://leschatsdumaquis.over-blog.com/

lundi 27 mai 2013

Une petite virée ?

 St Rémy octobre 2012


Isle sur la Sorgue juin 2012




Pour les grands, ça vous dit une petite balade sur les routes de Provence  dans le pick-up rouge ?
Pour ma part je préfère les autres engins et vous ?
(les cygnes et la poussette trouvés sur tumblr.com)

mercredi 22 mai 2013

Le mercredi tout est permis, alors récréation pour moi !


- Et bien Micio, petit cachotier, tu ne m'avais pas dit que tu avais une petite famille  !!!!


- Tu fais l'ignorant  ?


-C'est à  moi que tu causes ? 


-  ce qu'il ne faut pas entendre dans cette maison , 
je sais que les apparences sont trompeuses, mais quand même !
Je suis vexé, je ne te regarde plus, Ciao!!!

vendredi 17 mai 2013

L'Abbaye Saint-Hilaire

" Il y a deux choses dans un édifice, son usage et sa beauté : 
son usage appartient au propriétaire, 
sa beauté à tout le monde."
Victor Hugo







 







En reprenant le chemin du retour en direction de Ménerbes (qui était prévu au programme, mais ce sera pour une autre fois) nous avons fait une petite halte à l'Abbaye.
Comme il était déjà tard, il était préférable de nous promener dans la colline, de profiter des derniers rayons de soleil et de nous promener pieds nus dans l'herbe grasse.
Je vous présente là que des images extérieures, si vous voulez voir de belles images de l'intérieur, je vous conseille le très beau blog de Sacha :

http://cheminsetjardins.blogspot.fr/2011/07/abbaye-de-st-hilaire-menerbes.html


Cette ancienne abbaye se trouve à mi-chemin entre Lacoste et Ménerbes, blottie au creux d'un vallon qui fait face au Luberon. 
Une  modeste chapelle, dédiée à Saint Hilaire d'Arles, fut construite au XIIe siècle au pied de la falaise, sans doute à l'emplacement d'un ermitage plus ancien. Au XIIIe siècle, on y adossa une nouvelle église, comportant une simple nef voûtée en berceau brisé et un chevet plat. 
"Le mur pigeon est percé de nombreux trous de boulins [...] qui communiquent avec les combles et constituent un des plus anciens pigeonniers provençaux" (Guy Barruol). 
Saint Louis, au retour de la VIIe croisade (1254), y installa des ermites du-Mont-Carmel et transforma ce prieuré rural en abbaye royale. Le couvent, détruit au XVIe siècle par les protestants, rebâti au siècle suivant, vendu sous la Révolution, fut utilisé comme ferme puis restauré.
(source guide Gallimard, Vaucluse)
Pour en savoir plus : www.abbaye-saint-hilaire-vaucluse.com



mercredi 15 mai 2013

Lacoste : la fin de la promenade ....





 Encore quelques images avant de reprendre la route, le soleil a disparu subitement, le ciel se plombe un peu.
En redescendant pour prendre la direction de Ménerbes, je m'arrête pour lire la plaque sur l'ancien temple,
aujourd'hui foyer communal.

Direction l'Abbaye Saint-Hilaire...


samedi 11 mai 2013

Gentil coquelicot Mesdames, Gentil coquelicot nouveau... dans les Alpilles


❤soleil ❤ printemps ❤ Provence ❤















 


 


Ce matin, petite balade au pied des Alpilles en revenant de St Rémy, j'ai fait un petit détour par la voie Aurélia. Ciel bleu et nuageux, du mistral qui faisait contraster la lumière, parfois éclatante, parfois assombrie,
et ses rafales donnant des touches floues aux pétales des pavots rouges, un brin impressionniste !
Au retour, en arrivant sur Eygalières, les Alpilles pointent le nez au-dessus des champs d'oliviers.