Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

jeudi 29 août 2013

❤ ❤ Carnets d'été : petites escapades provençales ❤ ❤

au jardin on habille les arbres pour le fun,
pendant que les libellules se dorent au soleil ...


Il est 17 heures, à l'ombre des platanes qui bordent la place Laugier de Monblan  à Maussane-les-Alpilles, aux  mille fontaines, dit-on. Il est temps de siroter un "Pacalo" près de la fontaine des quatre saisons (second empire), sous le clocher de l'église Sainte Croix (18e)



Au fil des rues ...
Demeures Abandonnées au charme passé 



❤  ❤ 
Un petit tour en Avignon ...






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Oppède-le-Vieux




❤  ❤ 
quelques jolies fusettes de fils à l'ancienne, achetées à  brocante de l'Isle sur la Sorgue

En hauteur, Mlle Lilou surveille l'horizon

Une petite histoire drôle :

Comment on descend de bicyclette à Maussane
Tous les dimanches, enfourchant sa bicyclette, il traversait les Alpilles pour aller rendre visite à son ami le poète Frédéric Mistral à Maillane. A cette époque, les cyclistes maintenaient attachés les bas de leurs pantalons avec des pinces à linge pour éviter qu’ils ne se prennent dans la chaîne du vélo… Et voilà notre Paul Blanchet déboulant sur la place du village à l’heure où les ouailles sortent de la messe et où les autres boivent l’apéro aux terrasses des cafés. Manque de chance, ayant perdu une pince, son pantalon se prend dans les rayons de son vélo et il fait un vol plané spectaculaire (ici, on appelle ça « prendre un barjas » !). Bien entendu, un grand éclat de rire général salue sa chute ! Notre homme, vexé et néanmoins digne, se relève et regardant tour à tour les moqueurs, s’exclame à la cantonade : « bande de couillonnas, qu’est-ce que vous croyez ? On descend tous de bicyclette comme ça à Maussane ! ».


Paul-Marie-Joseph Blanchet (St Rémy 1865-1947) dit Le Sauvage, personnage extravagant, un peu loufoque, qui alimentait la chronique à Maussane et qui avait de la répartie, comme vous pouvez le lire dans cette petite anecdote 
.
www.maussane.com (illustres Maussanais)

4 commentaires:

  1. J'aime chacune de tes photos et l'esprit du sud qui en émane.
    Peut-être une petite préférence pour les échevettes et surtout pour Mlle Lilou la gardienne du temple!
    Bisous Dany

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  2. Coucou Dany !
    Tu nous offre une bien jolie balade dans ton sud.
    Quand je vois tes jolies photos l'envie me prend de revenir y passer quelques jours.
    Mais pas l'été, j'ai toujours souffert de la chaleur lorsque j'habitais par là-bas.
    A l'automne ou au printemps je pense.
    Une amie c'est mariée à l'église de Maussane, la Mairie c'était aux Baux, le repas à l'Oustau de Baumanière.
    Ton billet me fait remonter de beaux souvenirs de balades à cheval aussi.
    Je vois que Melle Lilou nous joue "la chatte sur un toit brulant".
    Je vous embrasse bien fort tous les deux.
    Belle soirée.
    Mimi.

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  3. "Au moulin de Daudet, j'ai croisé la Provence,
    Les pierres du passé sur les ailes du temps,
    Oliviers, amandiers, les genêts éclatants,
    Le meunier gambadant aux sentes d'existence
    Sous le fardeau des ans.

    Au pays de Mistral, au chemin de Maillane,
    J'ai chanté dans un choeur l'amour du Mas natal,
    La fraîcheur de Mireille à l'accent provençal,
    Et l'âme du poète, au vent de tramontane,
    En joyeux récital.

    Sur les pas de Van Gogh, j'ai trouvé la lumière,
    Les couleurs en folie et l'or du tournesol,
    La maison jaune aussi, près d'un pin parasol,
    Vert et rouge enlacés d'une ardeur singulière,..."

    Dominique Simonet

    Je t'embrasse et te souhaite une belle journée

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  4. Quel superbe billet ! tu as l'œil, Danielle ! et le bon :)
    Bien que je suive de près au moins trois blogs d'avignonnais, tu as quand même réussi à me surprendre avec les petits chevaux du jardin du Rocher des Doms attelés à des carrioles à pédales. Aucun de mes blogs amis n'en a encore parlé. Pour moi, ta photo des petits chevaux en rang d'oignons est un joli scoop :-)
    De plus, ton parallèle entre le cygne de Maussane et celui du jardin des Doms est très pertinent.
    Quant à tes portraits du guetteur sur le toit, j'adore !
    Bisous enchantés

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