Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

lundi 3 novembre 2014

Bonnieux







Une petite virée dans le Luberon, malgré la pluie, le vent et l'automne qui est enfin arrivé !

4 commentaires:

  1. Mummm ces couleurs d'automne sont d'une perfection ! J'adore les ciels qui nous entraînent loin dans les rêves
    Tes photos sont, comme toujours, superbes
    Ronrons tendres du maquis
    Rose

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  2. Ces photos sont magnifiques et les arbres d'une toute autre couleur c'est divin
    Bonne journée
    Bises

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  3. Toujours de Vette de Fonclare que j'affectionne :

    Un village perché sur son piton rocheux :
    Au cœur du Lubéron, c’est l’antique Bonnieux*
    Qui verrouille la combe allant à Lourmarin ;
    Il y fut érigé en ces temps fort anciens

    Quand vous avez franchi de rugueuses calades
    Et quatre-vingt six marches ! Une rude escalade
    Pour atteindre essoufflé, recru, la Haute Eglise
    Que le soleil couchant noie d’une ombre cerise.

    Encore un joli souvenir. Merci
    Je vous embrasse bien fort tous les deux.




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  4. Toujours de très belle photos. J'aime beaucoup les deux dernières.
    Je me souviens avoir passé un jour ou deux à Bonnieux dans le court laps de temps durant lequel ma belle-mère y a résidé.
    Pas vraiment eu le temps de visiter à cette époque-là, car elle était déjà souffrante. Tes photos me donnent envie d'entreprendre une descente vers mon cher Vaucluse pour découvrir plus en détails tous ces merveilleux villages. Mais le courage manque à mon cher et tendre qui n'aime plus trop conduire et encore moins marcher dans les rues en pente !

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