Le village "au bout du monde" évoqué par Henri Bosco
"C'est bougrement perché Sivergues et perdu au diable vert... " disait Henri Bosco de ce minuscule village. Fief dépendant de Saignon, Sivergues devient autonome au XIVe siècle. Après les grandes épidémies, le village se repeuple, entre 1501 et 1523, grâce à l'attribution d'actes d'habitation à huit familles vaudoises.
Le village est caché dans le Massif du Luberon à 590 mètres d'altitude entre Bonnieux et Apt.
Une petite route étroite où l'on peut apercevoir de temps en temps le Ventoux à travers un environnement très nature et qui finit au village en cul de sac !
Pas âme qui vive, seulement un gentil Golden Retriver qui nous accompagne tout le long de notre promenade, réclamant de temps en temps une caresse.
Dans les ruelles en calade, nous croisons un randonneur, Sivergues est le point de départ de superbes randonnées dans les bois sauvages, le long de l'Aiguebrun, vers le plateau des Claparèdes.
Au détour d'un petit chemin, nous entrevoyons une roulotte colorée, mais vite il faut quitter les lieux, de nombreux 4X4 et Pick-Up envahissent la colline et les alentours du hameau, des chasseurs peu sympathiques à nos yeux, effectuent une battue, .
Toutou Golden Retriver nous attend inquiet au bout du chemin et semble heureux quand il nous voit faire demi-tour et revenir vers le parking !!! Il s'en retourne vers les maisons lorsque nous avons repris notre place dans la voiture.
Magnifique, la porte du "Bout de la route".
RépondreSupprimerQuel dommage que ta promenade soit interrompue par des tartarins (qui n'ont aucun respect pour la planète avec leurs gros 4x4).
Henri Bosco doit fulminer en voyant ça de là où il est.
Bises et bon début de semaine, Danielle
Voilà une belle déambulation narrée si plaisamment et ponctuée de superbes images. Je t'ai suivie pas à pas avec l'envie d'y aller à mon tour. Bisous.
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