Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

dimanche 28 février 2016

Sivergues

Le village "au bout du monde" évoqué par Henri Bosco















"C'est bougrement perché Sivergues et perdu au diable vert... " disait Henri Bosco de ce minuscule village. Fief dépendant de Saignon, Sivergues devient  autonome au XIVe siècle.  Après les grandes épidémies, le village se repeuple, entre 1501 et 1523, grâce à l'attribution d'actes d'habitation à huit familles vaudoises.

Le village est caché dans le Massif du Luberon à 590 mètres d'altitude entre Bonnieux et Apt.
Une petite route étroite où l'on peut apercevoir de temps en temps le Ventoux à travers un environnement très nature et qui finit au village en cul de sac !
Pas âme qui vive, seulement un gentil Golden Retriver qui nous accompagne tout le long de notre promenade, réclamant de temps en temps une caresse.
Dans les ruelles en calade, nous croisons un randonneur, Sivergues est le point de départ de superbes randonnées dans les bois sauvages, le long de l'Aiguebrun, vers le plateau des Claparèdes.
Au détour d'un petit chemin, nous entrevoyons une roulotte colorée, mais vite il faut quitter les lieux, de nombreux 4X4 et Pick-Up envahissent la colline et les alentours du hameau, des chasseurs peu sympathiques à nos yeux, effectuent  une battue, .
Toutou Golden Retriver nous attend inquiet au bout du chemin et semble heureux quand il nous voit faire demi-tour et revenir vers le parking !!! Il s'en retourne vers les maisons lorsque nous avons repris notre place dans la voiture.



2 commentaires:

  1. Magnifique, la porte du "Bout de la route".
    Quel dommage que ta promenade soit interrompue par des tartarins (qui n'ont aucun respect pour la planète avec leurs gros 4x4).
    Henri Bosco doit fulminer en voyant ça de là où il est.
    Bises et bon début de semaine, Danielle

    RépondreSupprimer
  2. Voilà une belle déambulation narrée si plaisamment et ponctuée de superbes images. Je t'ai suivie pas à pas avec l'envie d'y aller à mon tour. Bisous.

    RépondreSupprimer