Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

mercredi 13 février 2013

Le lavoir St Sixte















En quittant la petite chapelle, je me suis arrêtée pour aller voir l'ambiance près de cet ancien lavoir.
C'est un petit lavoir rectangulaire, abrité par une construction en moellons percée de baies géminées en plein centre reposant sur des pilastres moulurés.
Le tout est couvert par une charpente de bois à deux pentes.

6 commentaires:

  1. Tes arbres sont très beaux, quant à l'ancien lavoir, nous l'avons loupé lorsque nous sommes venus...
    Une fois prochaine !
    Très belle journée, Dany, je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  2. En voyant le mot lavoir je ne peux m'empêcher de penser à ces femmes penchées , bravant l'eau froide, la fatigue et lançant leurs battoirs, soulevant des draps lourds, froids, les tordant et les empilant dans une corbeille
    Les murs de ce lavoir ont du en garder les échos

    RépondreSupprimer
  3. Vous avez quantité de lavoirs dans votre région.
    En faisant des recherches j'ai trouvé le nom d'un autre lavoir manifestement aussi sur Eygalières qui porte le nom charmant de Calafiguière.
    Comme Dominique je ne peux m'empêcher de penser à toutes les confidences que ces murs ont reçues
    Bonne journée
    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois que Eygalières possède 3 lavoirs. Celui de St Sixte que je viens de montrer. Celui que tu désignes qui est perdu dans la campagne, j'irai faire un tour, il doit son nom aux figuiers qui poussent à proximité. Le 3e est beaucoup plus visible, je passe tout le temps à côté car il est au bord de la route, à la sortie du village. Lavoir Sounègues (XVIIIe siècle, couvert au 19e) son nom provençal signifie "Eaux Saines".
      Une fois, une famille de sangliers a déboulé devant la voiture, juste à cet endroit, pourtant il n'y a plus d'eau mais comme il y a un bassin juste devant peut-être restait-il quelque eau de pluie...
      C'est vrai lorsque l'on pénètre dans ces lieux on repense toujours au temps ancien
      Je t'embrasse

      Supprimer
  4. Je le connais celui-là et les deux autres dont tu parles, mais je suis étonnée qu'il n'y est plus d'eau. Celui de Calafiguière était il me semble rond, nous faisions halte pour faire boire les chevaux.
    Je me souviens d'un gué sur une petite rivière qui se jette dans la Durance que nous longions depuis Jouques. Le nom du cours d'eau m'a échappé mais pas celui du gué c'était Calan de Rousset.
    Ta photo du lierre accroché à son arbre est très belle et de circonstance en ce jour puisque le lierre est symbole de fidélité.
    Grosses bises et belle journée.
    Mimi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Celui de Calafiguière n'était pas rond ! cet article (découvert au hasard de pérégrination sur le web) est un peu ma madeleine de Proust, qui me renvoi il y a... houlààààà ! et resurgissent en vrac, l'âne de Martin, le canal, la gouillé désertique (plus certain de l'orthographe), la petite voisine Maryse, la boulangerie (au fond de la cour) la pompe d'essence en haut de la rue principale, les chevaux de Henri Roques (si ma mémoire est bonne), et ma source cachée dans la vallongue....

      Supprimer