Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

mercredi 6 février 2013

Quelques images d'hiver en Provence...

" Tu fermes les yeux, et toute ta tête se remplit de bleu "
Giono







6 commentaires:

  1. D'accord, après avoir regardé ton billet je ferme les yeux et j'attends.....
    Bon jeudi !
    Bises

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour,
    Un immense merci pour ce grand bol d'air frais qui me fait un bien fou dans cette grisaille hivernale et citadine de Bruxelles!
    J'ai découvert votre blog via celui de derrière les volets que je suis et me suis permise de lire le commentaire laissé concernant des assiettes violettes. Si, je peux : j'ai encore 4 assiettes plates petit format 18€/les 4(cf sur le blog de notre boutique en date du 5 juillet 2012)...
    Si elles vous intèressent,écrivez nous et à savoir : mon mari part en France lundi prochain et pourrait vous les envoyer de là-bas pour éviter les frais de port de Belgique...
    Cordialement. Joëlle

    RépondreSupprimer
  3. Mais si nous n'avions que du bleu nous ne l’apprécierions plus!!!

    Du bleu ?

    Du bleu ? J’en ai plein mon enfance
    Où fleurissaient des champs immenses
    De lin.
    Du bleu ? J’en ai dans ma rivière
    Où je trempais, dans la lumière
    Mes mains.

    J’ai aussi du bleu de bleuets
    Mûri au creux chaud des juillets
    De lune,
    Du bleu de fable et de faisan
    Que l’on peut aller cueillir sans
    Fortune.

    Du bleu de ciel et d’ancolie,
    J’en ai l’âme toute remplie
    Aussi,
    Et, débordant de tous mes coffres,
    Du bleu de Chat botté que j’offre
    Ici.

    Mais mon bleu le plus délectable,
    Autour du pain bis sur la table,
    Luisait
    Lorsque, pour nos humbles agapes,
    Ma mère déployait la nappe
    De mai.

    (Maurice Carême, Brabant, 1967)

    je t'embrasse

    RépondreSupprimer
  4. Dis moi c'est ton jour de chance !!
    Tu vas avoir tes assiettes!

    RépondreSupprimer
  5. Est ce que ce sont des tuiles à offrir au bossu de Pagnol ?
    je vais prendre un peu l'air avec vos photos

    RépondreSupprimer
  6. Ah ces allées de bastides, quel bonheur, et les Alpilles d'hiver très belles et bleues elles aussi.
    Du bleu je ne m'en lasse pas et tous les bleus sont dans la nature.
    Je t'embrasse très fort ainsi que Ange.
    Belle soirée à vous deux.
    Mimi

    RépondreSupprimer