Laissons le vent tourner les pages...

Laissons le vent tourner les pages ...

L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France

mardi 25 février 2014

Au pied du rocher des Baux...



















 


Encore aujourd'hui, il m'arrive de découvrir des lieux où ma curiosité ne m'avait pas poussée plus loin...
C'est hier en prenant quelques images de la vallée des Baux depuis le versant Est, dans le vallon d'Entreconques,  qui bénéficie d'une vue étendue et splendide du plateau de la Caume aux Alpilles
jusqu'à l'étang de Berre et Arles.
Le Mistral soufflait assez fort et je devais me tenir bien d'aplomb sur mes deux jambes. Mais l'envie de
"crapahuter" dans la colline se faisait ressentir.
En continuant le sentier au pied du rocher des Baux, j'ai aperçu un petit panneau vieilli où j'ai lu
Chapelle des Trémaïé. Le chemin qui y mène, est aussi un sentier de découverte botanique.
Voilà ce que j'ai découvert, quelques recherches sur internet car l'affichette contre le mur, ne me permettait pas de la lire, il a tellement plu ces temps derniers que la vitre était recouverte de buée...

Chapelle et rocher des Trémaïé (les trois Maries : Marie Madeleine, Marie-Jacobé, Marie-Salomé)
Bas relief rupestre daté de l'époque gallo-romaine. La stèle représente trois personnages vêtus à la romaine. Pendant des siècles, la tradition y a vu le général romain, Caïus Marius, sa femme Julia, tante de César, et Marthe la Salyenne, devineresse attitrée.
Mais le rocher est associé, depuis le XVIIe siècle au moins au culte rendu aux Saintes Maries qui selon la tradition, auraient accosté sur une barque en Provence au 1er siècle.
Le rocher se serait écroulé depuis le plateau. Il mesure 7,60 mètres sur 4,50 mètres.
Le bas-relief est sculpté, dans une niche de 2 mètres sur 1,35, elle aussi sculptée et ornée d'acrotères.
Comme le rocher se trouve dans une position instable, menaçant de continuer à rouler, une chapelle lui est accolée depuis le XIXe siècle.

3 commentaires:

  1. absolument superbe ! ces photos me donne envie de faire mes bagages .Merci encore d'illuminer le début de mes journées .

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  2. très intéressant.. je suis souvent dans la région.. mais c'est une découverte! merci

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  3. C'est joliiii cette roche on dirait l'intérieur d'un coquillage... Et les Baux sont magnifiques de majesté.
    Quant à la touchante Chapelle des Trémaïé, j'en avais entendu parler, bizarrement je la situais en Bretagne ! Peut-être la consonance du nom. Trémaïé : Trois Marie, cela fait très breton.
    Mercci Danielle pour ces belles photos,
    Bisous

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