Pendant longtemps désignées, Montagnes des Baux, c'est probablement après Frédéric Mistral que les collines seront définitivement dénommées : Alpilles. C'est aussi le félibre qui a écrit ...
" D'aussi loin que je me souvienne, je vois devant mes yeux, au midi là-bas, une barre de montagnes dont les mamelons, les rampes, les falaises et les vallons bleuissaient du matin à vêpres, plus ou moins clairs ou foncés, en hautes ondes. C'est la chaîne des Alpilles ceinturée d'oliviers comme un massif de
roches grecques ".
Paysage original de roches blanches calcaires, la partie principale du massif, dénommée l'Alpille
(aupiho " Petite Alpe ") s'étire depuis la Chapelle St Gabriel de Tarascon jusqu'à la route reliant Aureille
à Eygalières, petit village se trouvant sur un des contreforts du massif, habité dès l'époque préhistorique,
doit son nom à la présence de sources qui, au temps des Romains, alimentaient Arles.
Le vieux village
La Flore : importantes populations de conifères, pins d'Alep et pins sylvestres, genêt de Villars.
La Faune : nombreuses espèces aviaires nichent dans les Alpilles. On trouve sur le massif près de 250 espèces d'oiseaux, dont 25 espèces d'intérêt communautaire. La plus réputée est l'aigle de Bonelli, espèce protégée, comme le vautour pecnoptère, le faucon crécerellette et le hibou grand-duc.
Les rochers abritent une espèce de lézard ocellé, lui aussi considéré comme menacé et protégé.
Le territoire du massif, et notamment ses vallons, compte de nombreux mammifères : sanglier, renard, blaireau européen, fouine, campagnol, musaraigne, chauve-souris.
Parmi les auteurs ayant écrit sur le massif, on trouve : Frédéric Mistral, Marie Mauron, Yvan Audouard, Rainier Maria Rike et bien sûr Alphonse Daudet dans les Lettres de Mon Moulin...
Peinture : Vincent Van Gogh, Yves Brayer, René Seyssaud, Antoine Serra, Leopold Lelée, Auguste Chabaud...
Quel bel horizon ! Elles ne sont pas si loin ces belles Alpilles... en les regardant, je pense à Pagnol, avec "ses chères collines", (lui c'était le Garlaban, vers Aubagne si je ne me trompe, mais on y pense car la majesté du paysage rappelle l'amour de Pagnol pour ses monts de calcaire, et il en parle so joliment...)
RépondreSupprimerBisous Danielle et merci pour les merveilles de ce soir, sur tes 3 blogs, c'est un bonheur total.
Nath.
Oui je l'adore, puisque j'y vis depuis 30 ans maintenant et que je ne lasse jamais de ce magnifique panorama, de ce côté-ci et puis de tous les autres autour d'Eygalières.
SupprimerJ'aime aller faire une grimpette là-haut et m'y perdre pendant de longues heures. Il y a des moments magiques lorsque j'arrive en haut, je ressens une plénitude immense, dans le ciel un grand-duc ou un aigle, mes yeux ne peuvent voir qu'un point, déploie ses ailes et surveille la vallée... Je ne me suis jamais sentie aussi bien qu'à ces instants là, pourquoi aller chercher ailleurs, j'ai tout ici !
Merci à toi de m'accompagner et c'est un plaisir de partager.
Je t'embrasse
Alpilles... tout cela, oui, et la grimpe pour moi, Saint Rémy, Fontvielle, Orgon, hélas récemment ravagé par le feu...
RépondreSupprimerBravo Phil, je vois que tu sais de quoi je parle !
SupprimerDe ma petite terrasse j'ai vu cette fumée épaisse juste derrière l'autre chaîne de montagnettes vers le Sud et la ronde incessante de Canadairs pendant deux jours, effectivement c'est bien dévasté d'Orgon à Eyguières !
Nous sommes venus l'an passé fêter l'anniversaire d'une de nos amies qui a une maison au pied des Alpilles
RépondreSupprimerJe garde un merveilleux souvenir de ces deux journées
Je t'embrasse
Une région inspirante... j'aime la traverser, où que mon voyage me mène plus au sud. Et je m'y arrête toujours pour une halte odorante, botanique et photographique...
RépondreSupprimerTes photos me donnent envie d'aller y passer l'hiver !
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