Laissons le vent tourner les pages...
Laissons le vent tourner les pages ...
L'herbe était parsemée de petites pierres blanches et quelques oliviers bas y poussaient. L'après-midi était d'un jaune éclatant. Je m'assis dans l'herbe, sous un des petits arbres, dont les branches n"étaient guère loin de ma tête, et je me reposai en regardant Avignon de l'autre côté du Rhône. C'était très doux, très tranquille et très agréable, bien que je ne sois pas certain que ce fût tout ce que je me serais attendu à trouver dans une semblable combinaison d'éléments : le mur d'une vieille cité comme toile de fond, un baldaquin d'oliviers et, comme couche, la terre provençale.
Henry James, Voyage en France
Je te suis pas à pas dans les ruelles et, je reconnais bien l'endroit, tu te rapproches de chez Camus, tu n'es plus qu'à quelques pas de sa maison !
RépondreSupprimerJe me régale vraiment de retrouver ces lieux.
Bosco y dort, Camus aussi :
Dans leur rêve les écrivains
Sont bercés par le doux roulis
De la brise sur Lourmarin.
(Vette de Fonclare. Extrait de Cités Provençales)
Je vous embrasse bien fort tous les deux.
Câlins à la petite tribu.
Belle soirée